Journées du Patrimoine les 15 et 16 juin 2024
Fin de semaine du patrimoine
Samedi 15 juin / 10 h à 16 h 45
La perte de mémoire collective
Le cas des cimetières
* Crédit photo: https://www.cimetieresduquebec.ca/chaudiere-appalaches/berthier-sur-mer/photos/#11
10 h – 10 h 30 : ACCUEIL — MOT DE BIENVENUE — OUVERTURE DE LA FIN DE SEMAINE
10 h 30 – 11 h 45 : Conférence de l’ethnologue Jean Simard :
LES CIMETIÈRES NOUS PARLENT
Jean Simard
Le paysage religieux du Québec se compose d’un centre et d’une périphérie. Au centre, des églises et des cimetières ; en périphérie, des lieux de culte populaire (croix de chemin, grottes et autres). Après une brève introduction sur le patrimoine de la région de Saint- Vallier, le propos portera principalement sur les cimetières, leur histoire occidentale et leur présence dans les paysages du Québec.
Professeur d’ethnologie à l’Université Laval, de 1972 jusqu’à sa retraite en 2000, Jean Simard se spécia- lisedans les champs de l’iconographie, de l’art populaire, de la religion populaire et du patrimoine reli- gieux duQuébec et des francophones en Amérique du Nord. Il a publié une dizaine d’ouvrages dans ces domaines. Il aprésidé la Société québécoise d’ethnologie de 2004 à 2012 et est actuellement rédacteur adjoint de Rabaska,revue d’ethnologie de l’Amérique française. En 2017, le Gouvernement du Québec lui a décerné le Prix Gérard-Morisset pour l’ensemble de son œuvre.
Samedi 15 Juin / 10 h À 16 h 45
13 h 30 – 14 h 40 : Conférence du spécialiste du patrimoine Gaston Cadrin :
LE RÔLE PATRIMONIAL DES CIMETIÈRES : REFLET DE L’HISTOIRE LOCALE ET PARCS URBAINS EXEPTIONNELS
Gaston Cadrin
Ces espaces qui représentent le dernier lieu de parcours d’une vie constituent des sites exceptionnels sur leplan esthétique et paysager par les stèles, les monuments, les calvaires et les chemins de croix qu’ils renferment. Ce sont des livres ouverts pour retracer l’histoire des personnages marquants et des familles qui constituent une ressource généalogique de premier plan. Malheureusement, ces éléments patrimoniaux souffrent souvent de manque d’entretien ou sont condamnés à la disparition par les administrations de cimetières, lorsque lesconcessionnaires de lots ne paient plus leur dû. Ce phénomène du « grand remplacement » contribue à effacer les traces d’histoire et à détruire des monuments fort esthétiques dans le paysage funéraire paroissial. À partir de l’exemple du cimetière Mont-Marie et de quelquesautres cimetières, le conférencier démontrera l’intérêt et les moyens de mieux préserver ces espaces d’après-vie fréquentés de plus en plus par les vivants d’aujourd’hui.
Gaston Cadrin est géographe et détenteur d’une maîtrise en sciences de l’environnement (UQAM, 1990), il a fait carrière dansl’enseignement. Depuis plus de 40 ans, il est à la source de multiples interventions concernant l’environnement, le patri- moine,l’aménagement du territoire et le milieu municipal. Récipiendaire de plusieurs mentions de mérite, auteur de plusieurs ouvragesdans les domaines de l’histoire et du patrimoine, Gaston Cadrin, vice-président du GIRAM, combat les démolitions inappropriées debâtiments patrimoniaux, se préoccupe de transport collectif inter-rives et de la protection de l’environnement régional de Québec-Lévis.
15 h – 16 h 15 : Conférence de Brigitte Garneau et Yvon Rodrigue :
L’ONTARIO, UN MODÈLE EXEMPLAIRE EN GESTION DE CIMETIÈRES
Brigitte Garneau
La loi ontarienne qui régit les cimetières peut-elle être inspirante pour le Québec ? Cette présentation tend à démontrer comment, chez nos voisins, la centralisation des responsabili- tés des cimetièrestraditionnels et la création d’obligations légales pour chaque cimetière de se doter d’un fonds placé en fiducie, assurent la pérennité du patrimoine funéraire et commémoratif.
Brigitte Garneau est docteure en anthropologie sociale et culturelle et co-fondatrice de Pierres mémorables en 2010.
Yvon Rodrigue
Yvon Rodrigue, président et fondateur de Parc commémoratif La Souvenance en 1973, de Services mémorables Harmonia en2006 et co-fondateur de Pierres mémorables en 2010.
16 h 45 : — Clôture de lajournée —
Dimanche 16 juin / 10 h à 16 h 30
Différents aspects du patrimoine
* Crédit photo : Fonds des Archives Amos, propriété d’Héritage canadien du Québec
10 h – 10 h 30 : ACCUEIL — MOT DE BIENVENUE — OUVERTURE DE LA JOURNÉE
10 h 30 – 11 h 40 : Conférence de l’historien Jean-Marie Lebel :
CE QUE L’ON CONNAÎT DE MGR DE SAINT-VALLIER ET DE LA SEIGNEURIE DESAINT-VALLIER
Le passage des ans, comme la poudrerie en nos campagnes, efface peu à peu les chemins nous liant à la Nouvelle-France. Qu’est-ce que l’histoire a donc retenu de Mgr de Saint-Vallier quisuccéda à Mgr de Laval ? Et que subsiste-t-il des traces et héritages de la seigneurie de Saint-Vallier ?
Jean-Marie Lebel
L’historien Jean-Marie Lebel se consacre à l’histoire de la ville de Québec. Ce populaire conférencier, auteur et chroniqueur enseigneà l’Université du 3e Âge de l’Université Laval et au Collège Mérici. Il a été vice-président de la Société historique de Québec et vice-président de Cap-aux-Diamants, la revue d’histoire du Québec, pendant de nombreuses années.
13 h 30 – 14 h 40 : Conférence de l’ethnologue Suzanne Marchand :
LES PILOTES DU SAINT-LAURENT
Le recours à des pilotes capables de guider les navires sur le fleuve Saint-Laurent remonte au XVIIe siècle. Cette conférence retrace l’histoire du pilotage sur le fleuve Saint-Laurent et donne la parole aux pilotes qui, encore aujourd’hui, montent à bord des navires pour en assurer la direction, perpétuant ainsi l’une des plus anciennes traditions maritimes qui soit parvenue jusqu’à nous.
Suzanne Marchand
Suzanne Marchand est ethnologue. Après avoir obtenu son doctorat à l’Université Laval, elle a été chargée de cours à cette même université et chargée de projets pour divers organismes. En 2021 et 2022, elle a effectué pour le compte de la Société québécoised’ethnologie, une recherche concer- nant les savoirs et savoir-faire des pilotes du Saint-Laurent. C’est dans ce cadre qu’elle a réalisédes entrevues avec des pilotes du Saint-Laurent et amassé de la documentation portant sur l’histoire de ce métier hors de l’ordinaire.
Dimanche 16 juin / 15 h à 16 h 30
Conférence de Jean-Louis Vallée et Clément Locat :
TROIS ANS APRÈS L’ADOPTION DE LA LOI 69, QUE FAIRE POUR QUE LE BÂTI ANCIEN SOIT VRAIMENT SAUVEGARDÉ ?
Fédération histoire Québec, par son président Jean-Louis-Vallée et son vice-président patrimoine, Clément Locat, discutent de cette question d’actualité et nous présentent quelques cas pris sous l’aile de Fédération histoire Québec.
Jean-Louis Vallée
Jean -Louis Vallée est enseignant d’histoire retraité du Centre d’études collégiales de Montmagny . Il est un des membres fondateurs dela Société d’histoire de Sillery. Il y est président depuis 2013. Il est maintenant co-coordonnateur de la table des sociétés d’histoire deQuébec et président du conseil d’administration de la Fédération Histoire Québec et membre du comité du patrimoine.
Clément Locat
Clément Locat, formé en sciences a fait carrière dans le domaine des barrages et s’intéresse à l’histoire et au patrimoine depuis denombreuses années. Impliqué aux conseils d’administration de l’association « Amis et propriétaires de maisons anciennes du Québec » et de Fédération histoire Québec, il a effectué de nombreuses interventions auprès de propriétaires de maisons anciennes, d’institutions et de munici- palités en vue de sauvegardespatrimoniales. Par ses multiples conférences, animations et activités de sensibilisation, il est un médiateur culturel accompli qui s’est mérité, en 2018, le prix Robert-Lionel Séguin.
16 h 30 — Clôture de la Fin de semaine du Patrimoine au Domaine—